Encan-bénéfice GRIS et en couleur 2: 67 000 $ pour lutter contre l’homophobie dans les écoles
0 18 mai 2011
L’encan-bénéfice GRIS et en couleur 2 des aquarelles de l’écrivain Michel Tremblay s’est conclu hier par un montant record de 67 000 $. Cette somme recueillie par le GRIS-Montréal (Groupe de Recherche et d’Intervention Sociale), un organisme communautaire dont la mission principale consiste à démystifier l’homosexualité et la bisexualité en milieu scolaire, sera investie dans la lutte contre l’homophobie.
GRIS et en couleur 2 était la seconde vente aux enchères des aquarelles de Michel Tremblay au profit du GRIS-Montréal. En 2006, un premier encan de ses œuvres avait récolté 54 000 $. GRIS et en couleur 2 a offert plus de 300 aquarelles inspirées de paysages québécois, mais aussi des bords de mer, des couchers de soleil et des plages de Key West. Le montant de 67 000 $ inclut les bénéfices d’un encan virtuel qui a eu lieu du 14 avril au 14 mai et qui a permis d’amasser la somme de 6 845 $.
« Fidèle en amitié comme en amour, j'avais décidé, pour ce septième encan de mes aquarelles, de revenir pour une deuxième fois au GRIS-Montréal, cette formidable et si nécessaire association qui me tient tant à coeur et que j'essaie d'encourager du mieux que je peux depuis près de cinq ans. Je suis heureux que l’on se soit arraché à grand prix mes petits barbeaux afin de consolider les assises du GRIS et de lui permettre de respirer plus à l'aise! », a déclaré Michel Tremblay.
Quatre œuvres offertes à la criée lors de l’encan-bénéfice GRIS et en couleur 2 se sont envolées à plus de 750 $, la plus chère ayant même reçu une mise record de 1 100 $.
Le Groupe de Recherche et d’Intervention Sociale (GRIS), nouveau lauréat d’un Prix d’excellence du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, est un organisme pédagogique qui s’emploie à prévenir l’homophobie en milieu scolaire. Sur invitation des écoles, les quelque 150 bénévoles du GRIS-Montréal se rendent en classe pour répondre le plus ouvertement possible aux questions des jeunes et parler de ce qu’ils vivent comme gais, lesbiennes et bisexuels. En plus de son travail de démystification, le groupe effectue des travaux de recherche sur l’homophobie à l’école. Depuis sa fondation en 1994, le GRIS-Montréal a rencontré plus de 175 000 jeunes de Montréal et des régions avoisinantes.
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