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Campagne annuelle de financement du GRIS-Montréal – Macha Limonchik et Vincent Bolduc s'engagent pour que cesse l'homophobie

0 3 octobre 2011

C'est sous le thème L'homophobie, ça suffit! Je donne au GRIS., que le GRIS-Montréal (Groupe de recherche et d'intervention sociale) lance aujourd'hui sa huitième campagne annuelle de financement en compagnie de Vincent Bolduc et Macha Limonchik, porte-parole pour une quatrième année consécutive.
Avec cette collecte, le GRIS a pour objectif de recueillir 120 000 $ qui lui serviront à poursuivre sa lutte à l'homophobie en milieu scolaire. Ces dons que le groupe souhaite solliciter sont nécessaires à la survie de l'organisme puisque, comme l'a souligné le président du cabinet de campagne, M. Maurice Côté, vice-président gestion privée pour la RBC, les différents paliers de gouvernement fournissent moins du quart des revenus nécessaires au fonctionnement du GRIS-Montréal. Comme parents et citoyens, Macha Limonchik et Vincent Bolduc ont réaffirmé leur conviction que la mission du groupe de démystifier l'homosexualité et la bisexualité est primordiale. Macha affirme d'ailleurs que « l'homophobie ne doit pas être tolérée et le milieu scolaire doit être un endroit où les jeunes peuvent s'épanouir, sans craindre que les différences soient dénigrées. Au contraire, elles doivent non seulement être respectées, mais aussi célébrées. » Pour sa part, Vincent souligne l'ampleur du travail accompli par le GRIS : « en 2010-2011 seulement, c'est 1 163 interventions en classe qui ont été réalisées, rejoignant plus de 30 200 jeunes! Et puisque la demande augmente d'année en année, ça nous porte à croire que malgré tout, l'homophobie est encore malheureusement présente dans les écoles. En donnant au GRIS, on donne pour que ça cesse! » L'homophobie, dénoncée par le personnel enseignant Par ailleurs, le président du GRIS-Montréal, Robert Pilon, a rappelé que les membres des corps enseignants sont les premiers concernés par l'homophobie en milieu scolaire : « ce sont les professeurs, travailleurs sociaux et psychologues qui nous approchent pour que nous allions réaliser nos interventions. S'ils font appel à nous, c'est d'une part parce qu'ils remarquent des comportements homophobes et leurs contrecoups dévastateurs, mais aussi parce qu'ils croient que nous pouvons rectifier le tir. » Témoin privilégié de cette réalité, Alain Vandelac, enseignant à l'école secondaire Louis-Riel, fait appel au GRIS depuis maintenant cinq ans et il remarque « un impact direct sur la perception des jeunes à l'égard de l'homosexualité et de la bisexualité, à chaque visite du GRIS. Les jeunes sont libres de poser toutes les questions aux intervenants, et cette rencontre leur permet de saisir l'impact de leurs comportements homophobes sur leurs collègues de classe. » Signe que le milieu scolaire reconnaît le travail du GRIS-Montréal, l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal lui a remis le prix Léo-Guindon 2011. En effet, le plus important syndicat d'enseignants de Montréal a ainsi tenu à souligner l'implication du GRIS et sa contribution sociale à l'œuvre éducative. Le GRIS-Montréal, également nouveau lauréat d'un Prix d'excellence du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, est le plus important organisme québécois à prévenir l'homophobie en milieu scolaire. En plus de son travail de démystification, le Groupe effectue des travaux de recherche sur l'homophobie à l'école et est appelé régulièrement à partager son expertise sur le sujet au Québec comme à l'étranger. Depuis sa fondation en 1994, le GRIS a rencontré plus de 183 000 jeunes dans près de 575 établissements de la grande région de Montréal. Pour faire un don ou pour en connaître davantage sur les activités du GRIS, visitez lhomophobiecasuffit.com ou facebook.com/grismontreal. TÉLÉCHARGEZ LA VERSION PDF, cliquez-ici.